Canalblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
Publicité
la tanière du hérisson
30 juin 2007

la vie après la fête de l'école

Une de plus... Tous les ans, c'est pareil, quel que soit le contexte personnel ou professionnel, l'école, la date, la météo ou le degré de préparation, on se sent toujours énormément soulagé une fois que la fête de l'école est passée.
Cette année, nouvelle école, nouvelle casquette de super-directeur, et une tonne d'autres nouveaux trucs pour enjoliver la situation, avec pour finir une journée qui n'aura pas tant que ça ressemblé au reste de l'année, et tant mieux. J'entends par là que mon année aura été, sur le plan scolaire notamment, placée sous le signe de l'urgence, du "on pare au plus pressé même si on aimerait faire beaucoup mieux", et que, contre toute attente, le spectacle de mes élèves, plus largement celui de toutes les classes et, encore plus largement, la fête de l'école dans son ensemble, tout cela n'aura pas tant que ça senti la  peinture pas encore sèche, le rafistolage comme on peut, les parcours cabossés et les crises permanentes.
Je me suis enquillé rapidement et de façon bancale mais souriante le discours traditionnel auquel je ne pouvais pas couper, on a fait la remise des diplômes que je n'avais pas davantage choisie avec réussite (seulement les élèves qui changeaient de cycle, donc CE1 et CM2, et aucun redoublant, c'est pratique), le pot de l'école et hop, pause du midi pendant que les parents dévorent le cochon grillé. Je me suis fait un vrai repas de végétarien avec mes collègues et ma nelfe et sa fée, soit un moment de douceur alimentaire et sociale avant la tempête de l'après-midi, à savoir les stands, les gamins qui courent partout, le temps qui promet de tourner à l'orage et à la flotte, et surtout, surtout, les pestacles.
Ces derniers se sont déroulés avec plus ou moins de bonheur comme d'habitude, mais dans l'ensemble très bien, les parents semblaient ravis, mon théâtre a fait sourire et applaudir, mes élèves étaient très bien, et puis ravis aussi, avant de partir dépenser leurs sous à la pèche à la ligne, au lapinodrome ou au chamboule tout. Il n'a même pas plu, j'en suis reparti un peu fatigué, soulagé de ne plus être directeur de quoi que ce soit du reste du week-end et de la perspective d'une seule et dernière semaine à tenir le cap de ce rafiot bringuebalant qu'est une école, petite mais costaude. Il était l'heure de l'apéro, une page s'était tournée un peu, et c'était tant mieux, pas de doute.

Publicité
Commentaires
Publicité
Publicité