Voila, c'est fini...
Une page se tourne. Ayé, j'ai bel et bien terminé ma quatrième et dernière année en tant que seul et heureux enseignant de la petite école de Trédias. Vendredi, après la classe et les derniers rendez-vous avec les parents agrémentés de cadeaux et "vous allez manquer" sincères mais de rigueur, j'ai filé tout droit au festival des Terre-Neuvas, à Bobital, quelques kilomètres plus loin, pour enchainer directement par un week end assez sauvage en quasi huis clos (enfin un huis clos à 40 000 personnes, hein) de trois jours. Résultat, mon vendredi soir je l'ai fini à pogoter sous la pluie dans un foule furieuse, puis torse nu dans la boue dans les bras d'un Didier Wampas en slip et dans tous ses états, potentiellement filmé sur écran géant devant pas mal de parents d'élèves. Une belle révérence pour mon dernier jour, mais j'assume.
Ce week end, jalonné de moments beaux et précieux, d'autres simplement betes et joyeux, a fait une non-transition parfaite. Depuis, mon corps récupère et je passe les quelques heures à peu près éveillées que mon organisme m'alloue chichement à ranger ma classe et la préparer pour mon successeur. Et le plus vite sera le mieux, parce que je n'ai pas spécialement envie de faire durer les adieux. La prochaine école, j'ai déjà un pied dedans et je ne suis pas assez souple pour faire le grand écart longtemps en gardant l'autre ici, sous prétexte que j'y ai été très heureux.