post scriptum pédagoptimiste
Histoire de contrebalancer le tableau noir brossé dans le dernier message à propos de ma vie de classe actuelle, je consigne ici, sans copyright, la jolie perle d'une de mes élèves ("bravo Titiff, t'es la plus forte", comme dit sa copine "soeur jumelle de sang" Laurine), sortie ce matin comme un lapin de garenne de son chapeau.
Nous étions en train de voir les différences entre herbivores et carnivores et nous corrigions des questions de compréhension de lecture. La question était "Quelle sorte de dents ont les carnivores que les herbivores n'ont pas, et à quoi sert-elle?". Réponse candide de Tiffany : "les calines". C'est-y pas mignon? Et la demoiselle de rougir de sa bévue, et la classe de s'esbaudir de cette jolie trouvaille.
Bon, après, on a détaillé que les "calines" des carnivore servaient à "déchirer et couper la chair ou bien ronger les os des proies capturées", ce qui, bien sûr, en a calmé plus d'un dans le registre calin.
N'empêche, de l'erreur naît la poésie la plus improbable. J'aime mon métier, c'est honteux mais je dois bien le reconnaître.