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la tanière du hérisson
31 mars 2005

la complainte du pauvre type fatigué

Retour d'insomnie. 4 heures de repos avant un débarquement en terre hostile, à savoir une journée de travail. Et ça se passe moyen. A l'heure qu'il est, on a fait une moitié de journée et je sais comment répartir les responsabilités de ce qui n'a pas été. Les mômes se sont montrés agités mais pas tant que ça et moi, surtout, j'étais fatigué donc un peu sur les nerfs et j'ai râlé plus que de raison. J'ai crié, même, et d'emblée ça place la gestion du groupe sur un terrain qui ne me va pas. Je ne tolérais pas grand-chose au niveau bruit, je perdais du temps à recadrer des attitudes plutôt que de laisser filer et de se concentrer sur le déroulement des activités, bref tout le monde a payé mon manque de tolérance et de patience.
    En début d'année, quand j'organise ma réunion de rentrée et que j'explique aux parents mes attentes par rapport à eux, j'insiste toujours sur 3 points fondamentaux : l'encouragement et la valorisation de l'enfant, l'assiduité et le sommeil. Un enfant qui arrive le matin avec les yeux cloqués par une nuit trop courte, que voulez vous que j'en fasse? Eh ben, n'empêche, avec moi c'est pareil. Cadrer, guider, emmener une classe demande beaucoup d'énergie. C'est indéniable. Même quand j'arrive en forme le matin, il arrive des soirs où je m'allonge pour 10 minutes en rentrant del'école et où je me réveille deux heures plus tard. Un groupe, surtout s'il est puéril et agité comme le mien cette année, ça pompe une énergie énorme. Alors il faut apprendre à être raisonnable, se résoudre à se coucher tôt, chose que je n'ai jamais su faire avec constance.
    Moi, je suis presque content quand je n'arrive pa sà dormir, quand je suis obligé de me relever, de guerre lasse, après 2 heures à me retourner comme une crèpe dans le lit. Quand, dans le silence dans lequel il convient de rester et qu'il est bon d'intégrer, on se met à écrire, lire, boire un coup, écouter de la musique sous le casque, se défouler physiquement, chiper des moments gratos et ensuite, pas vraiment fatigué mais se sentant davantage prêt à succomber, on retourne se glisser sous la couette. Il reste alors en général trop peu de temps pour vraiment bien dormir, mais ce n'ets pas bien grave. Ben, des fois, on paie cash, et les journées sont laborieuses. Vivement ce soir. Sauf que ce soir, on est de sortie...

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