ma torgnole dans ta gueule

de quoi je me mêle pour qui tu te prends et à quelle sauce tu veux être mangé, quelle injure il faut que je profère, quelle mort il faut que je te souhaite, dans quelle saleté il faut qu'on se vautre, à quel point il faut que je te souille, quelle partie de ton corps il faut que je casse ? A quel point il faut que je tabasse, juqu'où je peux matraquer et pas qu'un peu, beaucoup! à la folie et pas du tout conscient, inconscient, déporté, débile, taré et déchiré de violence, hein, alors, hein, qu'est-ce qu'il nous faut, qu'est-ce qu'on mérite, combien de fois il faudra le dire, quel rapport avec tout ça? Qu'est-ce qui nous prend, qu'est-ce qui nous happe, là, aux tripes, au bide, qu'est-ce qui reste, qu'est-ce qu'on attend pour se foutre sur la gueule et racler les griffures et tirer sur les coutures et exagérer jusqu'à perdre assez de sang pour enfin ne plus avoir la force, ne plus avoir les nerfs, ne plus avoir l'envie d'y aller, de mordre dedans, d'arracher un bout de viande, de gueuler de dégueuler d'en finir d'en terminer d'en plus pouvoir d'en avoir assez? C'est quoi assez? Pourquoi juste assez quand on peut trop, trop, tout le temps toujours et à toutes les sauces, encore, encore encore encore encore encore encore encore et encore? ça vient, ça vient, ça monte, va, ça va venir, ça vient, on le sent bien. ça va crever. ça va percer. ça va sortir. on va s'en sortir.