Breizh Academy

 

    Bon, comme ce blog n'a jamais été conçu pour épancher mes états d'âme ou raconter ma vie, on va se concentrer négligemment sur tout ce qui est beau et positif dans ce bas monde, à commencer par la musique.
    Une grande bulle d'air comprimé, ça aura été de renouer avec le stage international de musique celtique d'Amzer Nevez, dans la dernière semaine de juillet. De nouveau sous la férule de Soïg Sibéril (et d'Edmund Boyd) pour des journées de guitare intensive, en répertoire breton principalement, irlandais aussi, surtout dans une ambiance d'émulation musicale permanente, entouré d'une soixantaine de musiciens ou de danseurs réunis par une même passion. La pension complète incluait des gens en train de jouer ensemble dans tous les bouts de couloir et de pelouse, de discuter à table ensemble ou de chanter, pourquoi pas, des concerts des profs en acoustique le soir, des sessions improvisées jusqu'à plus d'heure au bord du bar, du fest noz du jeudi, de moments partagés avec des gens de toutes générations, de tous horizons géographiques et socio-culturels, avec le sourire et souvent un verre à la main.
    La différence avec ma participation d'il y a deux ans, outre le fait que j'étais venu seul cette fois, c'était que je me sentais techniquement plus à l'aise et moins timide, aussi, beaucoup plus porté à jouer avec les autres. Du coup, répétitions dans les chambrées, guitare en bandoulière pour la plupart des jigs, reels et autres gavottes pourled, à improviser, essayer, partager, dans mon coin mais tout de même en acceptant d'être présent dans le cercle. J'en reviens fatigué, les doigts pleins d'ampoules et de corne, la tete pleine de mélopées en boucle, et l'envie certaine de remettre ça au plus vite.