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la tanière du hérisson
29 novembre 2005

les cailloux

Lorsque nous passions sur le bord du fleuve
Au temps où l'Amour murmurait pour nous
Sa chanson si frêle encore et si neuve
Et si douce alors en les soirs si doux
sans songer à rien trouvant ça très drôle
De la berge en fleur où mourait le flot
Comme des gamins au sortir d'école
Nous jetions tous deux des cailloux dans l'eau

Mais j'ai vite appris le couplet qui pleure
Dans la chanson douce en les soirs si doux
Et connu le trouble angoissant de l'heure
Quand tu ne vins plus à mes rendez-vous
En vain vers ton coeur monta ma prière
Que lui murmurait mon coeur en sanglots
Car ton coeur était dur comme une pierre
Comme les cailloux qu'on jetait à l'eau

Je suis revenu sur le bord du fleuve
Et la berge en fleur qui nous vit tous deux
Me voit seul meurtri plié sous l'épreuve
Gravir mon chemin de croix douloureux
Et me souvenant des clairs soirs de joie
Où nos cailloux blancs roulaient dans le flot
Je songe que c'est ton coeur que je noie
A chaque caillou que je jette à l'eau

Lorsque nous passions sur le bord du fleuve
Au temps où l'Amour murmurait pour nous
Sa chanson si frêle encore et si neuve
Et si douce alors en les soirs si doux
Sans songer à rien trouvant ça très drôle
De la berge en fleur où mourait le flot
Comme des gamins au sortir d'école
Nous jetions tous deux des cailloux dans l'eau

    Cette chanson de Gaston Couté et Gérard Pierron a quelque chose, je trouve. C'est peut-être ma préférée de l'album du Hamon-Martin Quintet, évoqué précédemment. Encore que, comme elle ne se danse pas... J'essaierai de mettre leur version sur RadioKipik, et aussi, plus tard, de dire tout le bien que je pense de Gaston Couté et Gérard Pierron...

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Commentaires
M
Je regrette de ne pas avoir de commentaires plus variés!
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